Mon voisin me met en garde. Bien choisir les filles : toujours
dans
l'hôtel et jamais en dehors (arrangements avec la police locale). Pas a
plus de
15 $ maxi des maxis.
Vietnam Airline passe du hard rock américain. Le pire recyclage de
clips
80's avec mec permanentés, moulburnes et phatasmes atroces style
village
de
femmes, blonde qui répare ta caisse, brune qui monte sur ta moto, te
preferant toi virilité barbue au jeune premierd'oxford qu'elle
s'appretait
betement à épouser. BEURK.
Les hotesses de l'air ont des uniformes roses qui laissent
transparaître
leur sous vetements. Déjà des envies pas catholiques.
Toujours mon voisin. Possède une montre et une bagouse
énormes. Sympa et
direct, du genre à converser. Et à bouffer de la vache
enragéee à mon
avis.
Il me donne des tas de conseils que je note plus ou moins, il sens mon
inexpériences et semble sincèrement vouloir m'aider.
Arrivée à 7h45 ce matin (2h du mat à mon horloge
perso).
Dés la sortie de l'aéroport : Claire, une fille avec qui
j'avais discuté
dans l'avion. Elle veut se marrier avec u viet et le ramener à la
maison.
Je partage le taxi avec claire et leï qui finissent même par me
l'offrir.
Lei est tour op', polyglotte et a une voix très douce. Il doit
réver d'un
ailleurs bien sur. Pas très bavard avec moi, je me demande si il est
amoureux de claire ou de la porte de sortie qu'elle représente.
J'essaie
de chasser ces mauvaises pensées.
Passons.
J'ai trouvé Olivier sans trop de difficulté. Il m'a fait
faire un petit tour en moto, m'a refilé un VTT flambant neuf, visiter
sa barraque :
villa sur les bords du lac (" Tay ho ") avec piscine à l'étage
et billard au
rez de chaussée. Pour le routardisme on repassera.
Me voilà sur le ponton à écouter le clapotis du lac
avec les klaxons en
fond.
Putain les klaxons !
Quand claire m'a demandé mes premières impressions dans le
tacot
aéroport-hanoï, j'ai pas osé répondre j'aurais eu
l'air trop con :
" ils ont vraiment des chapeaux pointus "
" ils sont en sandales dans les rizières "
" il y a des motos partout "
et peut être " j'ai la trouille ! ! ! ".
La circulation est quand même le plus impressionnant. Partout,
quasi sans
interruption, un flux de vélo, pousse pousse, moto , scooter plus ou
moins chargés qui ne connaissent aucune règles de circulation
autres que la
démerde et le ça passe ou ça casse. Ca passe à
chaque fois comme par
miracle. Bien bancal le miracle.
Comme dit Olivier, faire du vélo ressemble à une partie de
Nintendo. Avec
des aliens à chapeau pointus, foulards sur le visage, chemises kaki
sur
des vieux vélos rapiécés qui te frôlent à
chaque instant.
Une seconde d'inattention et la configuration de la route a
complètement
changé. Le camion garré à éviter est devenu un
amas de vélos rejoint par
deux motos derrière toi et une qui te bloque sur ta gauche. Et tout
le
monde klaxonne. Traverser une rue est un vrai bordel, tourner un
cauchemar.
Et Hanoï n'est paraît il qu'une vulgaire bourgade par rapport
à Saigon.
Ca promet.
Ah et oui les filles sont jolies, très jolies avec des regards
d'acier,
très durs, très imposants et assez distantes du touriste bien
sur.
J'aidéjà eu des envie de me marier une bonne dizaine de fois.
Première matinée seul. Ballade dans Hanoï perdu dans les
petites rues.
Les
quartiers touristiques ressemblent à tous les quartiers touristiques
de
la
planète, incommensurable bordel en plus. T shirts, souvenirs kitsch,
un
peu
plus crades, avec toujours quelqu'un pour te proposer quelque chose. Ca
en
devient vite lassant.
Honda, 19 ans parle bien l'anglais. Il m'a vendu une fortune des cartes
postales bien kitsch. Il est persuadé que je gagne 10 000 dollars
par
mois.
Des gamins se moquaient de moi parce que mon portefeuille se voyait.
Deux heures à me ballader dans le chaos indescriptible de la rue et
je
suis
mort. Réfugié au green Bamboo, lieu de rencontre pour pseudo
travellers
(café, hotel, agent de change, tour op' en français ou en
anglais),
catégorie lecteurs du routard sans invention (j'en suis pour
l'instant).
Rare endroit où on ne te proposera rien de plus que ce que tu
demande.
Je réserve ma description des expats à demain, après
la petite fête
qu'ils
donnent ce soir. Un monde les expats, le seul que je me sens à
même de
percevoir dés les premières 24 heures.
Programme se perdre dans les rues dans l'ordre décroissant. Grosses
artères, rues, ruelle, impasse. C'est à dire passer son temps
à refuser
des propositions de vente de tout et n'importe quoi, passer au dessus de la
peur diffuse que génère ta différence et ton
inexpérience. Passer au
dessus du regard des autres, un peu moqueur, rarement inamical, presque
toujours
intéressé, globalement souriant.
Quelques prix :
1 $ = 12 000 Dongs
Cigarettes : 9000 à 12 000
Repas dans un resto de rue : 13 000 (Riz, légumes, viande, coca : et
c'est
certainement u prix spécial touriste). J'avais compris thirty et pas
thirteen. Elle m'a rendu le surplus en m'engeulant. Tss tss trop naïf.
Faire garder son vélo (indispensable) : 500 à 2000 dongs
selon le taux
d'arnaque.
Boite d'allumettes : 1000 dong (je me suis laissé faire , encore une
fois).
Un voyage 2N 3J ç la baie d'halong avec hotel et bateau inclus : $39
(150km
aller, 5 heures).
Listes des choses vues à la villa :
2 antennes satellite de bonne taille (2 mètres).
Télé coin carré, laserdisc, projecteur vidéo en
attente, environ 400
films.
2 chaines son surround etc.
Jardin et ponton sur le lac.
Piscine au quatrième étage et volet automatique d'au moins
deux mètres de
long pour avoir la vue sur Hanoï pendant la baignade.
2 bonnes / cuisinières, 1 gardien. Cuisine excellente et ^Üufs au
bacon au
ptit dej.
1 PC portable, pentium truc avec lecteur de jaz, imprimante, joystick et
jeux.
Une playstation.
C'est tout ? ?
Alors les expats ?
Bien sur ils ont ce coté colon. Confort et illusion d'une haute
place
dans
la société. Tune, domestiques et 4/4 (enfin ici c'est
plutôt moto, avoir
une voiture tient du défi à l'imagination). Accueillants,
cools et
flippants à la fois. On consomme des filles viets et on rêve
de blanches.
On protège sa vie d'étudiant célibataire en conditions
materielles
optimales. Hier une fête, diner sur la terasse avec du cool jazz et
u
buffet froid pas degeu. On y discute beaucoup buisness,
délocalisation,
marchés porteurs, force de l'initiative personelle la France qui a
l'air
de
mal se porter et l'incapacité des viet. On critique beaucoup.
On se persuade d' aider à la construction d'un pays (ce qui est
difficile
à
discuter) on rattrape la volonté de rentrer à la maison par
le confort.
On se donne un petit goût d'occident en consommant ce qu'on aurait
justement pas pu obtenir à la maison. Costards en lin sur mesure,
hifi
haut
de gamme, piscine, polos lacoste et vestes ralph lauren.
Ce qui me gène le plus c'est cette quasi absence de contacts (autres
que
"
profonds ") avec les viets. Va zy que je vais en boîte de nuit type
macumba
de clermond ferrand pour ma parade sexuelle bi-hebdomadaire. J'y vois
tous
les plaisirs de la vie sauf le bonheur. A l 'inverse, ceux venus avec
femmes et enfants m'ont paru plus cohérents avec eux même, ne
pas
employer
ce langage un peu gerbant sur les putes vietminh.
Bah je crache dans la soupe et ces gens m'acceuillent bras ouverts, frais
payés et sourrire au lèvre. Disonsqu'on a pas la même
conception des
choses.
Victoire du Vietnam sur Singapour au foot (3eme place de la coupe SEA) :
des milliers de gosses dans la rues sur leur motos avec des drapeaux,
percus martiales et slogans. Manif spontanée un peu flippante. Flux
presque
solide (infranchissable) dans les artères principales. Limite
dangereux
mais très joyeux (TAZ patriotique ?). La police
débordée laisse faire
(ils
auraient dispersé la manif bien plus tard). VIET-NAM / VIET-NAM /
VIET-NAM
Hanoï-Lao Caï : 300km, 10 heures de train,
hard sleeper, quelques blattes, chaleur insoutenable
et mal de gorge (ventilateur).
Au reveil le viet sort de son compartiment et se racle la gorge bien au
fond eeaurrrrkmarrrrf.
Une fois le gros glaviaud bien fait dans sa bouche, ejection par le
fenêtre
comme si ça vie en dépendait.
Lao Caï. Frontière chinoise. Respire l'ennui au fond de sa
belle vallée.
Rues en terre battues parcourues ici ou là de cochons noirs, pas mal
de
mototaxi type paysans locaux recyclés. Sapa devient peu à peu
une
attraction locale importante, mais c'est encore à 50 bornes sur une
route
de montagne, et pas mal de gens qui y vont en moto se font lacher au
milieu
du chemin par leur charmant chauffeur sauf paiement du double.
Je fais le trajet en minibus, en deux heures de bonheur intense.
Rizières
à
flanc de montagnes, hmongs et dao (ethnies locales qui n'ont
pasquitté
leur
superbes costumes traditionnels) qui entravent la route pendant que je
discute de l'Inde avec le collègue de Quentin, un de mes
hôtes.
Premier sentiment d'évasion totale.
Sapa : Ancienne station de montagne (1922) abandonnée après
le départ des
français. Quelques vestiges de chalet façon Chamonix.
Touchée de plein
fouet pendant la guerre contre la Chine il y a vingt ans. Retour
destouristes depuis 3 ou 4 ans, ce qui nous donnne des ethnies et viets
locaux encore très accueillant avec cette nouvelle manne touristique
(on
te
dit hello partout, on te demande de prendre une photos, on te sourris
tout
le temps, c'est très régénérant). Grace
à l'altitude, impression de frais
(il fait zéro ici en hiver et la neige n'est pas une aberration).
Après quelques heures de sommeil pour rattraper l'atroce nuit dans
le
train
je pars ma balader le long de la vallée. Rizières sur les
coteaux,
minuscules villages hmongs et fumerolles étranges des cultures sur
brulis.
De la ganja pousse le long du chemin ( !).
Rencontre avec trois gamins viet qui pêchaient à la main.
Grace au
vietnamese phrase book, et malgré mon incapacité à
prononcer le moindre
mot, nous avons eu une excellente conversation. Très drôle on
se posait
des
questions très basiques et on cherchait la réponse dans le
petit bouquin.
Ils m'ont conseillé de me raser.
Se sont bien marrés à essayer de prononcer Guillaume.
Au retour, Su, une hmong m'a proposé des bracelets. Je refuse. Elle
m'offre un cheval fabriqué avec des herbes, et me parle un anglais
bien
meilleur que celui du viet moyen. Pour quelqu'un qui n'a jamais
été à
l'école... Je lui ai offert un coca, alors elle m'a donné un
bracelet en
tissu. Avons papoté chacun avec notre coca en marchant. Impression
désagréable qu'on puisse croire que je l'ai acheté...
En tant que hmong, elle refuse dese faire phtotographier. En tant que
gamine de 12 ans coquette elle aime bien draguer les touristes dans mon
genre ( Ce qu'elle ne fera jamais avec les viet qu'elle méprise
trop).Alors
elle et ses copines ont trouvé un ingénieux compromis, une
jurisprudence
(c'est comme ça qu'on fait le droit ?) : Tu les prend en photo si et
seulement si tu leur donne un tirage. Comme ça pas de vol de
l'âme
puisque
tu leur a rendu.
Et surtout ça leur permet de se faire un véritable book
perso.
Su est d'une beauté et d'une intelligence troublantes.
Excellente rencontre avec un couple d'anglais, Pete et Karen. Ballade
avec
eux jusqu'à Sin Chaï un village hmong à un peu moins de
deux heures de
marche. Tu t'y sent un peu comme unjaponais à Paris, mais les hmongs
sont
accueillants. Longue discussion autour d'une bière chinoise. Tous
les
deux
sont consultants en gestion, bossent en indépendant et respirent le
calme.
Pete m'a fait un surprenant discours sur le crack, meilleure drogue de la
planète selon lui. Je demande même pas à voir !
Avec Quentin mon hôte (il bosse en partie sur un chantier à
Sapa)
excellente conversation à propos de tout, de rien, des filles.
Vue au moment ou 'écris depuis la terrasse de l'hôtel : Les
montagnes qui
retiennent quelques nuages (des cônes de lumières les
traversent), la
fumée
des cultures sur brulis, le sommet du Fansipan, entièrement
dégagé, au
dessus de la mêlée. Très mystique, genre tableau de
friedrich dans la
jungle.
La voiture qui devait nous récupérer avec Quentin n'est pas
venue. Je
prend
le bus demain, ça promet une douzaine d'heures atroces et des
paysages à
couper le souffle. Hier soirée chez les Hmongs (avec Quentin), qui
ont
accepté de chanter pour nous, direct dans le dictaphone. L'une
d'elle a
écrit une lettre d'amour à Quentin (Can'-Ton'), ou
plutôt fait écrire à
un
touriste à partir de ses instructions en Anglais approximatif.
Tellement d'émotions que Quentin et moi avons peur de
déborder.
Su est repartiece matin pour le travail au chant, elle avait l'air morose
en me disant au revoir.
Selon Tu (la chanteuse) on se marrie ici vers 16 ans. Elle a 6
frères et
s^Üur, est déjà tante. Elle est sidérée
qu'à 27 ans je n'ai aucun enfant.
En Hmong les étoiles ça se dit Du.
Je vais rater le Love market qui se tient le week end. Les Hmongs et les
Dao
serassembleraient à Sapa pour chercher l'âme s^Üur.
D'après le lonely
planet, le marchéserait le siège de caresse furtives et
d'embrassadesdans
e
cou. D'après les expats locaux se serait plus proche de la partouze
en
bonne et due forme. D'autant que le sexe est libre avant le marriage chez
les hmongs.
Mail
Le retour en Bus a été particulièrement
éprouvant et magnifique bien sur.
Mais je petait les plombs sur mon strapentin qui me sciait le dos. Ai
longuement discuté avec un australien d'une cinquantaine
d'année qui
voyageait à la dure. Ce gars s'avère quand même
être l'ambassadeur
d'Australie aux Phillipines en vacances routard. Chapeau.
Visite aujourd'hui du temple de la littérature, monument de
pensée
chinoise
moyenâgeuse (université du 11eme siècle jusqu'au 20eme
je crois).
Extrait choisi, après la " porte de l'accomplissement de la vertu "
:
" C'est pour le moral du peuple une leçon d'amour, de patriotisme,
de
vertu, d'amour des études ".
2 ou 3 choses non consignées.
Ballade à moto avec Quentin samedi après midi ds la campagne autour de
Hnaoï. Dés que l'on sort des villes les viets sont vraiment excellents.
Motos entourée par des gamins d'un petit village (des dizaines)
discussion
(et fumette sur le bang à s'exploser les poumons) avec des ouvriers de
briquetterie (travail vraiment artisanal), route au dessus des champs de
riz à perte de vue puis retour à Hanoï avec passage au daewoo hotel, 18
étages, des centaines de chambres d'un luxe dégeu et vue sur toute la
ville. C'est immense hanoï en fait, au moins la taille de Paris.
A BKK : ne pas oublier les dizaines de chiens érrants, pellage maladif,
certains vomissent dans la rue, dorment sous les voitures. Tous
ressemblent
à des pigeons malades à paris, pas plus frais.
Ca ressemble bienà un fléau sanitaire.
Vu il ya 5 mn, une chienne ensanglantée qu'un chien essayait de prendre
dans le trou plein de sang, genre plaie béante et très sale. Ark ! j'en
ai
la nausée.
Beaucoup de rêves cette nuit : Une promenade en forêt avec mes grands
parents, vigoureux et forts. Très tolkienien. Mon grand père portait des
chaussures de rando.
Une longue conversation avec ma mère. Elle portait une robe à fleur que
j'ai vu souvent. Tendresse et apaisement je crois.
(jour des morts. Une pensée pour qui on sait. XXX)
J'avais oublié de parler de Alex, un mexicain rencontré sur le bateau
avec
qui nous avons vite parlé de tout de rien puis de spiritualité,
agnostisme,
lao tseu, Deleuze, puis théories sur l'univers, sa direction. Alex a sa
propre théorie sur lesénergies et les fluides leur interaction sur ta vie
(il se dit intellectuellement marrié à Einstein et Lao tseu) et comme
toujours cette litanie, cette incantation rassurante du " tout est
possible
"., " sois toi même ". Du pur disque underground au traveller en asie,
toujours la même affaire.
Puis, en fumant un tarpé sur les rochers, il s'est vraiment mis à
parler.
De son commerce d'import export depuis Bali, de sa copine qui a quitté
son
fiancé, son boulot, son pays pour venir avec lui (15 jours avant son
marriage)de son ex futur marri qui était un dealer riche et dangereux, du
contrat qu'il doit avoir sur lui... Je commencai à décrocher, à me
demander
quel mytho-schizo j'avais en face de moi mais il paraissait tellement
paniqué....
Alex a été agent en bourse, aurait gagné 1 million de dollars, les
auraient
reperdu et serait parti voyager, afrique, asie, inde et encore inde :
" u don 't find it, it finds you... "
à quand ?
Arrivé à 6 heures du mat, exténué par cette non nuit de plus.
Ai détesté la Black moon party, rien de pire pour se sentir seul que
d'aller à une soirée où tu connais personne. Surtout une soirée
transouille
où les conversations les plus intéressantes tournent autour des mushrooms
et de l'X.
3 norvegiennes rencontrées dans un taxi 2 heuresavant m'ont fait tourné
en
bourique, j'avais trop bu.
1 thaï m'a lu les lignes de la main (longue vie et richesse) et transmis
son énergie selon le " magic " qu'il avait appris. Pas spécialement
impressionant.
M'a offert un wisky puis on s'est perdu dans la soirée. Ai maté le lever
desoleil en fumant un stick de shit indien acheté à Balique m'avait
refilé
Alex. Un délice. Dormi 3 heures puis reparti pour bKK.
A consigner pour ne pas oublier :
Le merveilleux Sea side, hotel tenu par deux thaï excellents et
anglophiles, tikko et son, qui aiment leur job. Principe communautaire ou
tu note toi même ce que tu consomme. Une norvégienne de 33 ans séparée
(voyage pour se remettre) et mèrededeux enfants, une australienne (perry)
photographe de mode à la mode (elle pourrait sans problème passer devant
l'objectif). Je les avais rencontré en me balladant sur la plage et elles
m'ont persuadé de venir avec elle dans cet hotel loin des touristes et de
leurs vidéos américaines pas satellites. Une excellente idée. Un epu du
genre à jouer aux cartes et à rien foutre mais vraiment sympas.
Ai passé le trajet KPG-BKK avec Meg une américaine qui travaille à BKK.
Partageait une maison avec 6 amis à San fransisco, genre communautaire
jet
set. Très gauche caviar et ma foi sympathique. Tellements crevés à
l'arrivée du carqu'on a même pas échangé nos contacts. Tant pis.
Tout à l'heure en sortant du internet cafe, je me fais aborder par un
gars
genre habillé en noir façon queen qui me demande si je cherche un job à
BKK
comme model !
Je lui dis pourquoi pas, excepté que je pars le lendemain, et rendez vous
est pris à 19 heures dans sa chambre d'hotel....
Pas de traquenard. Myc me montre ses réalisations (ni porno, ni gay,
plutôt
genre elle), me donne des contacts d'agents fraçais (même sije suis pas
assez musclé selon lui pour l'europe) et me file rencard à minuit ce soir
pour sortir au club a stars local. Ai du acheter un t shirt pour pouvoir
assurer...
.....finalement je me reveille 20 minutes après l'heure du rencard et
suis
arrivé presqueun eheure à la bourre. Il dormait. Pas de fête avec les
models.
Anyway, en route pour Ho Chi Minh City...
Seï d'abord. Japonaise nippocharmante a qui j'ai proposé de partager le
tacot depuis l'aéroport.
A largué son boulot en septembre dernier dans une banque. Bien ^payé,
avec
4 jours de congé annuel. Pensai voyager un mois, compte maintenant plutôt
sur 6. Fait plus ou moins de la reconaissance pour une boîte d'import
export japonaise. Parle mal l'anglais, très timide, s'excuse toujours en
joignant ses mains devant sa poitrine (petite). Je la trouve ma foi
sympathique.
Finalement avons partagé le taxi à 4 avec 2 danois, jurgen et lisa. 6
dollars à 4. Partageons aussi les chambres. Jurgen écoute metallica et
megadeth, veut étudier sce po ou la géologie. Lisa a 21 ans, en paraît 5
de
plus, très blonde, bronzée après son trek au népal et ma foi très
sympathique. Ai passé l'après midi avec elle, la japonaise s'est trouvé
des
amis japonais et a lié connaissance avec des viets.
Saigon maintenant.
A ma grande surprise, première impression de calme relatif (arrivéede
nuit), mais derues plus larges et plus sales qu'a hanoï. Mais surtout une
circulation de jour qui dépasse l'entendement. La ville ressemble à une
préfecture du midi, le temps est plus sec et l'architecture française de
mauvais goût fait desravages.
Saïgon a encore plus que hanoï le cul entre deux chaises. Constructions
de
buildings et hotels, boutiques lacoste, forum pentium II et toujours
cette
pauvreté, éxode rural (facilment perceptible dans les marchés), cyclo
pousse qui ont du mal à se nourrir... Ha noï m'a donné l'impressiond'être
moins déséquilibrée, mieux nourrie.
Ici la pression à la vente de cartes postales, chewing gum, briquets
godzilla qui crachent du feu par la bouche en clignotant des yeux, plans,
repompes éhontées du lonely planet phrase book est à la limite du
supportable.
Garder le sourire, toujours. Même quand tu te fais engueuler paske tu
n'achète pas.
Ai acheté Libé pour 25000 dongs (quelle enculade) mais mon sang me le
réclamait.
Pendant ce temps Ben devient patron et Luche se marrie....
Le marché
1ère agression : la viande et le poisson sur les étals, à même la
chaleur,
tripatouillés par des dizaines de mains expertes et difficiles ( !).
l'odeur parfois limite du soutenable.
2eme agression : Les milleirs defrits secs, pates alimetaires,
gateaux-pates, conditionements séchés salés inconnus del'occidental
moyen.
Leur caractère définitivement peu engageant.
3ème agression les fruits ! par dizaines des fruits inconnus.
4èmé : la pression commerciale...
6.11.97 Minh Chau Hotel, Buï Vien, Q1, Saigon
Visite du musée des crimes de guerre américains
Bréviaire : spécimen de travellers :
Australien, rencontré ga Hanoi : vient d'Indonésie, monte à pékin
entrain,
puis prend le pékin Londres....
Suisse, Hong Kong-Chine-Vietnam-Laos-Indonésie à vélo. 6 mois.
Australiens travellers depuis plus de 4 ans. Ont été simplement partout,
sont à la fois cools et saoulant, typiques backpackers. Toujours pas
l'intention de rentrer à la maison.
Guillaume
retour au pli de
la vague