encore quelques modifications à prévoir .. la suite arrive bientôt !

trop petit ?


 15.10 Dans l'avion

Mon voisin me met en garde. Bien choisir les filles : toujours dans l'hôtel et jamais en dehors (arrangements avec la police locale). Pas a plus de 15 $ maxi des maxis.
Vietnam Airline passe du hard rock américain. Le pire recyclage de clips 80's avec mec permanentés, moulburnes et phatasmes atroces style village de femmes, blonde qui répare ta caisse, brune qui monte sur ta moto, te preferant toi virilité barbue au jeune premierd'oxford qu'elle s'appretait betement à épouser. BEURK.


Les hotesses de l'air ont des uniformes roses qui laissent transparaître leur sous vetements. Déjà des envies pas catholiques.
Toujours mon voisin. Possède une montre et une bagouse énormes. Sympa et direct, du genre à converser. Et à bouffer de la vache enragéee à mon avis. Il me donne des tas de conseils que je note plus ou moins, il sens mon inexpériences et semble sincèrement vouloir m'aider.

 16.10 Hanoï


Arrivée à 7h45 ce matin (2h du mat à mon horloge perso).

Dés la sortie de l'aéroport : Claire, une fille avec qui j'avais discuté dans l'avion. Elle veut se marrier avec u viet et le ramener à la maison. Je partage le taxi avec claire et leï qui finissent même par me l'offrir. Lei est tour op', polyglotte et a une voix très douce. Il doit réver d'un ailleurs bien sur. Pas très bavard avec moi, je me demande si il est amoureux de claire ou de la porte de sortie qu'elle représente. J'essaie de chasser ces mauvaises pensées. Passons.


J'ai trouvé Olivier sans trop de difficulté. Il m'a fait faire un petit tour en moto, m'a refilé un VTT flambant neuf, visiter sa barraque : villa sur les bords du lac (" Tay ho ") avec piscine à l'étage et billard au rez de chaussée. Pour le routardisme on repassera.


Me voilà sur le ponton à écouter le clapotis du lac avec les klaxons en fond.
Putain les klaxons !


Quand claire m'a demandé mes premières impressions dans le tacot aéroport-hanoï, j'ai pas osé répondre j'aurais eu l'air trop con : " ils ont vraiment des chapeaux pointus "
" ils sont en sandales dans les rizières "
" il y a des motos partout "
et peut être " j'ai la trouille ! ! ! ".

La circulation est quand même le plus impressionnant. Partout, quasi sans interruption, un flux de vélo, pousse pousse, moto , scooter plus ou moins chargés qui ne connaissent aucune règles de circulation autres que la démerde et le ça passe ou ça casse. Ca passe à chaque fois comme par miracle. Bien bancal le miracle.
Comme dit Olivier, faire du vélo ressemble à une partie de Nintendo. Avec des aliens à chapeau pointus, foulards sur le visage, chemises kaki sur des vieux vélos rapiécés qui te frôlent à chaque instant. Une seconde d'inattention et la configuration de la route a complètement changé. Le camion garré à éviter est devenu un amas de vélos rejoint par deux motos derrière toi et une qui te bloque sur ta gauche. Et tout le monde klaxonne. Traverser une rue est un vrai bordel, tourner un cauchemar.
Et Hanoï n'est paraît il qu'une vulgaire bourgade par rapport à Saigon. Ca promet.
Ah et oui les filles sont jolies, très jolies avec des regards d'acier, très durs, très imposants et assez distantes du touriste bien sur. J'aidéjà eu des envie de me marier une bonne dizaine de fois.

 17.10 Hanoï

Première matinée seul. Ballade dans Hanoï perdu dans les petites rues. Les quartiers touristiques ressemblent à tous les quartiers touristiques de la planète, incommensurable bordel en plus. T shirts, souvenirs kitsch, un peu plus crades, avec toujours quelqu'un pour te proposer quelque chose. Ca en devient vite lassant.
Honda, 19 ans parle bien l'anglais. Il m'a vendu une fortune des cartes postales bien kitsch. Il est persuadé que je gagne 10 000 dollars par mois.
Des gamins se moquaient de moi parce que mon portefeuille se voyait. Deux heures à me ballader dans le chaos indescriptible de la rue et je suis mort. Réfugié au green Bamboo, lieu de rencontre pour pseudo travellers (café, hotel, agent de change, tour op' en français ou en anglais), catégorie lecteurs du routard sans invention (j'en suis pour l'instant). Rare endroit où on ne te proposera rien de plus que ce que tu demande. Je réserve ma description des expats à demain, après la petite fête qu'ils donnent ce soir. Un monde les expats, le seul que je me sens à même de percevoir dés les premières 24 heures.
Programme se perdre dans les rues dans l'ordre décroissant. Grosses artères, rues, ruelle, impasse. C'est à dire passer son temps à refuser des propositions de vente de tout et n'importe quoi, passer au dessus de la peur diffuse que génère ta différence et ton inexpérience. Passer au dessus du regard des autres, un peu moqueur, rarement inamical, presque toujours intéressé, globalement souriant.

 18.10


Quelques prix :
1 $ = 12 000 Dongs
Cigarettes : 9000 à 12 000
Repas dans un resto de rue : 13 000 (Riz, légumes, viande, coca : et c'est certainement u prix spécial touriste). J'avais compris thirty et pas thirteen. Elle m'a rendu le surplus en m'engeulant. Tss tss trop naïf.
Faire garder son vélo (indispensable) : 500 à 2000 dongs selon le taux d'arnaque.
Boite d'allumettes : 1000 dong (je me suis laissé faire , encore une fois).
Un voyage 2N 3J ç la baie d'halong avec hotel et bateau inclus : $39 (150km aller, 5 heures).
Listes des choses vues à la villa :
2 antennes satellite de bonne taille (2 mètres).
Télé coin carré, laserdisc, projecteur vidéo en attente, environ 400 films.
2 chaines son surround etc.
Jardin et ponton sur le lac.
Piscine au quatrième étage et volet automatique d'au moins deux mètres de long pour avoir la vue sur Hanoï pendant la baignade.
2 bonnes / cuisinières, 1 gardien. Cuisine excellente et ^Üufs au bacon au ptit dej.
1 PC portable, pentium truc avec lecteur de jaz, imprimante, joystick et jeux.
Une playstation.
C'est tout ? ?
Alors les expats ?

Bien sur ils ont ce coté colon. Confort et illusion d'une haute place dans la société. Tune, domestiques et 4/4 (enfin ici c'est plutôt moto, avoir une voiture tient du défi à l'imagination). Accueillants, cools et flippants à la fois. On consomme des filles viets et on rêve de blanches. On protège sa vie d'étudiant célibataire en conditions materielles optimales. Hier une fête, diner sur la terasse avec du cool jazz et u buffet froid pas degeu. On y discute beaucoup buisness, délocalisation, marchés porteurs, force de l'initiative personelle la France qui a l'air de mal se porter et l'incapacité des viet. On critique beaucoup. On se persuade d' aider à la construction d'un pays (ce qui est difficile à discuter) on rattrape la volonté de rentrer à la maison par le confort. On se donne un petit goût d'occident en consommant ce qu'on aurait justement pas pu obtenir à la maison. Costards en lin sur mesure, hifi haut de gamme, piscine, polos lacoste et vestes ralph lauren.
Ce qui me gène le plus c'est cette quasi absence de contacts (autres que " profonds ") avec les viets. Va zy que je vais en boîte de nuit type macumba de clermond ferrand pour ma parade sexuelle bi-hebdomadaire. J'y vois tous les plaisirs de la vie sauf le bonheur. A l 'inverse, ceux venus avec femmes et enfants m'ont paru plus cohérents avec eux même, ne pas employer ce langage un peu gerbant sur les putes vietminh.
Bah je crache dans la soupe et ces gens m'acceuillent bras ouverts, frais payés et sourrire au lèvre. Disonsqu'on a pas la même conception des choses.

 18.10 Hanoï

Victoire du Vietnam sur Singapour au foot (3eme place de la coupe SEA) : des milliers de gosses dans la rues sur leur motos avec des drapeaux, percus martiales et slogans. Manif spontanée un peu flippante. Flux presque solide (infranchissable) dans les artères principales. Limite dangereux mais très joyeux (TAZ patriotique ?). La police débordée laisse faire (ils auraient dispersé la manif bien plus tard). VIET-NAM / VIET-NAM / VIET-NAM

 20.10 SAPA


Hanoï-Lao Caï : 300km, 10 heures de train, hard sleeper, quelques blattes, chaleur insoutenable et mal de gorge (ventilateur).
Au reveil le viet sort de son compartiment et se racle la gorge bien au fond eeaurrrrkmarrrrf. Une fois le gros glaviaud bien fait dans sa bouche, ejection par le fenêtre comme si ça vie en dépendait.
Lao Caï. Frontière chinoise. Respire l'ennui au fond de sa belle vallée. Rues en terre battues parcourues ici ou là de cochons noirs, pas mal de mototaxi type paysans locaux recyclés. Sapa devient peu à peu une attraction locale importante, mais c'est encore à 50 bornes sur une route de montagne, et pas mal de gens qui y vont en moto se font lacher au milieu du chemin par leur charmant chauffeur sauf paiement du double.
Je fais le trajet en minibus, en deux heures de bonheur intense. Rizières à flanc de montagnes, hmongs et dao (ethnies locales qui n'ont pasquitté leur superbes costumes traditionnels) qui entravent la route pendant que je discute de l'Inde avec le collègue de Quentin, un de mes hôtes.
Premier sentiment d'évasion totale.

Sapa : Ancienne station de montagne (1922) abandonnée après le départ des français. Quelques vestiges de chalet façon Chamonix. Touchée de plein fouet pendant la guerre contre la Chine il y a vingt ans. Retour destouristes depuis 3 ou 4 ans, ce qui nous donnne des ethnies et viets locaux encore très accueillant avec cette nouvelle manne touristique (on te dit hello partout, on te demande de prendre une photos, on te sourris tout le temps, c'est très régénérant). Grace à l'altitude, impression de frais (il fait zéro ici en hiver et la neige n'est pas une aberration). Après quelques heures de sommeil pour rattraper l'atroce nuit dans le train je pars ma balader le long de la vallée. Rizières sur les coteaux, minuscules villages hmongs et fumerolles étranges des cultures sur brulis.
De la ganja pousse le long du chemin ( !).
Rencontre avec trois gamins viet qui pêchaient à la main. Grace au vietnamese phrase book, et malgré mon incapacité à prononcer le moindre mot, nous avons eu une excellente conversation. Très drôle on se posait des questions très basiques et on cherchait la réponse dans le petit bouquin. Ils m'ont conseillé de me raser.
Se sont bien marrés à essayer de prononcer Guillaume.
Au retour, Su, une hmong m'a proposé des bracelets. Je refuse. Elle m'offre un cheval fabriqué avec des herbes, et me parle un anglais bien meilleur que celui du viet moyen. Pour quelqu'un qui n'a jamais été à l'école... Je lui ai offert un coca, alors elle m'a donné un bracelet en tissu. Avons papoté chacun avec notre coca en marchant. Impression désagréable qu'on puisse croire que je l'ai acheté...
En tant que hmong, elle refuse dese faire phtotographier. En tant que gamine de 12 ans coquette elle aime bien draguer les touristes dans mon genre ( Ce qu'elle ne fera jamais avec les viet qu'elle méprise trop).Alors elle et ses copines ont trouvé un ingénieux compromis, une jurisprudence (c'est comme ça qu'on fait le droit ?) : Tu les prend en photo si et seulement si tu leur donne un tirage. Comme ça pas de vol de l'âme puisque tu leur a rendu.
Et surtout ça leur permet de se faire un véritable book perso. Su est d'une beauté et d'une intelligence troublantes.

 21.10 SAPA

Excellente rencontre avec un couple d'anglais, Pete et Karen. Ballade avec eux jusqu'à Sin Chaï un village hmong à un peu moins de deux heures de marche. Tu t'y sent un peu comme unjaponais à Paris, mais les hmongs sont accueillants. Longue discussion autour d'une bière chinoise. Tous les deux sont consultants en gestion, bossent en indépendant et respirent le calme. Pete m'a fait un surprenant discours sur le crack, meilleure drogue de la planète selon lui. Je demande même pas à voir ! Avec Quentin mon hôte (il bosse en partie sur un chantier à Sapa) excellente conversation à propos de tout, de rien, des filles. Vue au moment ou 'écris depuis la terrasse de l'hôtel : Les montagnes qui retiennent quelques nuages (des cônes de lumières les traversent), la fumée des cultures sur brulis, le sommet du Fansipan, entièrement dégagé, au dessus de la mêlée. Très mystique, genre tableau de friedrich dans la jungle.

 22.10 SAPA

La voiture qui devait nous récupérer avec Quentin n'est pas venue. Je prend le bus demain, ça promet une douzaine d'heures atroces et des paysages à couper le souffle. Hier soirée chez les Hmongs (avec Quentin), qui ont accepté de chanter pour nous, direct dans le dictaphone. L'une d'elle a écrit une lettre d'amour à Quentin (Can'-Ton'), ou plutôt fait écrire à un touriste à partir de ses instructions en Anglais approximatif. Tellement d'émotions que Quentin et moi avons peur de déborder. Su est repartiece matin pour le travail au chant, elle avait l'air morose en me disant au revoir.
Selon Tu (la chanteuse) on se marrie ici vers 16 ans. Elle a 6 frères et s^Üur, est déjà tante. Elle est sidérée qu'à 27 ans je n'ai aucun enfant.
En Hmong les étoiles ça se dit Du.
Je vais rater le Love market qui se tient le week end. Les Hmongs et les Dao serassembleraient à Sapa pour chercher l'âme s^Üur. D'après le lonely planet, le marchéserait le siège de caresse furtives et d'embrassadesdans e cou. D'après les expats locaux se serait plus proche de la partouze en bonne et due forme. D'autant que le sexe est libre avant le marriage chez les hmongs.

 24.10 Hanoï

Mail

Le retour en Bus a été particulièrement éprouvant et magnifique bien sur. Mais je petait les plombs sur mon strapentin qui me sciait le dos. Ai longuement discuté avec un australien d'une cinquantaine d'année qui voyageait à la dure. Ce gars s'avère quand même être l'ambassadeur d'Australie aux Phillipines en vacances routard. Chapeau.
Visite aujourd'hui du temple de la littérature, monument de pensée chinoise moyenâgeuse (université du 11eme siècle jusqu'au 20eme je crois). Extrait choisi, après la " porte de l'accomplissement de la vertu " : " C'est pour le moral du peuple une leçon d'amour, de patriotisme, de vertu, d'amour des études ".

  25.10 : Mail

  27.10 : Snail Mail



 28.10 BKK


2 ou 3 choses non consignées.

Ballade à moto avec Quentin samedi après midi ds la campagne autour de Hnaoï. Dés que l'on sort des villes les viets sont vraiment excellents. Motos entourée par des gamins d'un petit village (des dizaines) discussion (et fumette sur le bang à s'exploser les poumons) avec des ouvriers de briquetterie (travail vraiment artisanal), route au dessus des champs de riz à perte de vue puis retour à Hanoï avec passage au daewoo hotel, 18 étages, des centaines de chambres d'un luxe dégeu et vue sur toute la ville. C'est immense hanoï en fait, au moins la taille de Paris.
A BKK : ne pas oublier les dizaines de chiens érrants, pellage maladif, certains vomissent dans la rue, dorment sous les voitures. Tous ressemblent à des pigeons malades à paris, pas plus frais.
Ca ressemble bienà un fléau sanitaire.
Vu il ya 5 mn, une chienne ensanglantée qu'un chien essayait de prendre dans le trou plein de sang, genre plaie béante et très sale. Ark ! j'en ai la nausée.
Beaucoup de rêves cette nuit : Une promenade en forêt avec mes grands parents, vigoureux et forts. Très tolkienien. Mon grand père portait des chaussures de rando.
Une longue conversation avec ma mère. Elle portait une robe à fleur que j'ai vu souvent. Tendresse et apaisement je crois.


 Ko Phan Gan 1/11/97

(jour des morts. Une pensée pour qui on sait. XXX)

J'avais oublié de parler de Alex, un mexicain rencontré sur le bateau avec qui nous avons vite parlé de tout de rien puis de spiritualité, agnostisme, lao tseu, Deleuze, puis théories sur l'univers, sa direction. Alex a sa propre théorie sur lesénergies et les fluides leur interaction sur ta vie (il se dit intellectuellement marrié à Einstein et Lao tseu) et comme toujours cette litanie, cette incantation rassurante du " tout est possible "., " sois toi même ". Du pur disque underground au traveller en asie, toujours la même affaire.
Puis, en fumant un tarpé sur les rochers, il s'est vraiment mis à parler.
De son commerce d'import export depuis Bali, de sa copine qui a quitté son fiancé, son boulot, son pays pour venir avec lui (15 jours avant son marriage)de son ex futur marri qui était un dealer riche et dangereux, du contrat qu'il doit avoir sur lui... Je commencai à décrocher, à me demander quel mytho-schizo j'avais en face de moi mais il paraissait tellement paniqué....
Alex a été agent en bourse, aurait gagné 1 million de dollars, les auraient reperdu et serait parti voyager, afrique, asie, inde et encore inde : " u don 't find it, it finds you... "
à quand ?

 BKK 3.11.97


Arrivé à 6 heures du mat, exténué par cette non nuit de plus.
Ai détesté la Black moon party, rien de pire pour se sentir seul que d'aller à une soirée où tu connais personne. Surtout une soirée transouille où les conversations les plus intéressantes tournent autour des mushrooms et de l'X.
3 norvegiennes rencontrées dans un taxi 2 heuresavant m'ont fait tourné en bourique, j'avais trop bu.
1 thaï m'a lu les lignes de la main (longue vie et richesse) et transmis son énergie selon le " magic " qu'il avait appris. Pas spécialement impressionant.
M'a offert un wisky puis on s'est perdu dans la soirée. Ai maté le lever desoleil en fumant un stick de shit indien acheté à Balique m'avait refilé Alex. Un délice. Dormi 3 heures puis reparti pour bKK.
A consigner pour ne pas oublier :
Le merveilleux Sea side, hotel tenu par deux thaï excellents et anglophiles, tikko et son, qui aiment leur job. Principe communautaire ou tu note toi même ce que tu consomme. Une norvégienne de 33 ans séparée (voyage pour se remettre) et mèrededeux enfants, une australienne (perry) photographe de mode à la mode (elle pourrait sans problème passer devant l'objectif). Je les avais rencontré en me balladant sur la plage et elles m'ont persuadé de venir avec elle dans cet hotel loin des touristes et de leurs vidéos américaines pas satellites. Une excellente idée. Un epu du genre à jouer aux cartes et à rien foutre mais vraiment sympas.
Ai passé le trajet KPG-BKK avec Meg une américaine qui travaille à BKK. Partageait une maison avec 6 amis à San fransisco, genre communautaire jet set. Très gauche caviar et ma foi sympathique. Tellements crevés à l'arrivée du carqu'on a même pas échangé nos contacts. Tant pis.

 3.11.97 suite

Tout à l'heure en sortant du internet cafe, je me fais aborder par un gars genre habillé en noir façon queen qui me demande si je cherche un job à BKK comme model !
Je lui dis pourquoi pas, excepté que je pars le lendemain, et rendez vous est pris à 19 heures dans sa chambre d'hotel....
Pas de traquenard. Myc me montre ses réalisations (ni porno, ni gay, plutôt genre elle), me donne des contacts d'agents fraçais (même sije suis pas assez musclé selon lui pour l'europe) et me file rencard à minuit ce soir pour sortir au club a stars local. Ai du acheter un t shirt pour pouvoir assurer...
.....finalement je me reveille 20 minutes après l'heure du rencard et suis arrivé presqueun eheure à la bourre. Il dormait. Pas de fête avec les models.
Anyway, en route pour Ho Chi Minh City...

 5.11.97 Ho Chi Minh City

Seï d'abord. Japonaise nippocharmante a qui j'ai proposé de partager le tacot depuis l'aéroport.
A largué son boulot en septembre dernier dans une banque. Bien ^payé, avec 4 jours de congé annuel. Pensai voyager un mois, compte maintenant plutôt sur 6. Fait plus ou moins de la reconaissance pour une boîte d'import export japonaise. Parle mal l'anglais, très timide, s'excuse toujours en joignant ses mains devant sa poitrine (petite). Je la trouve ma foi sympathique.
Finalement avons partagé le taxi à 4 avec 2 danois, jurgen et lisa. 6 dollars à 4. Partageons aussi les chambres. Jurgen écoute metallica et megadeth, veut étudier sce po ou la géologie. Lisa a 21 ans, en paraît 5 de plus, très blonde, bronzée après son trek au népal et ma foi très sympathique. Ai passé l'après midi avec elle, la japonaise s'est trouvé des amis japonais et a lié connaissance avec des viets.
Saigon maintenant.
A ma grande surprise, première impression de calme relatif (arrivéede nuit), mais derues plus larges et plus sales qu'a hanoï. Mais surtout une circulation de jour qui dépasse l'entendement. La ville ressemble à une préfecture du midi, le temps est plus sec et l'architecture française de mauvais goût fait desravages.
Saïgon a encore plus que hanoï le cul entre deux chaises. Constructions de buildings et hotels, boutiques lacoste, forum pentium II et toujours cette pauvreté, éxode rural (facilment perceptible dans les marchés), cyclo pousse qui ont du mal à se nourrir... Ha noï m'a donné l'impressiond'être moins déséquilibrée, mieux nourrie.
Ici la pression à la vente de cartes postales, chewing gum, briquets godzilla qui crachent du feu par la bouche en clignotant des yeux, plans, repompes éhontées du lonely planet phrase book est à la limite du supportable.
Garder le sourire, toujours. Même quand tu te fais engueuler paske tu n'achète pas.
Ai acheté Libé pour 25000 dongs (quelle enculade) mais mon sang me le réclamait.
Pendant ce temps Ben devient patron et Luche se marrie....
Le marché
1ère agression : la viande et le poisson sur les étals, à même la chaleur, tripatouillés par des dizaines de mains expertes et difficiles ( !). l'odeur parfois limite du soutenable.
2eme agression : Les milleirs defrits secs, pates alimetaires, gateaux-pates, conditionements séchés salés inconnus del'occidental moyen.
Leur caractère définitivement peu engageant.
3ème agression les fruits ! par dizaines des fruits inconnus.
4èmé : la pression commerciale...
6.11.97 Minh Chau Hotel, Buï Vien, Q1, Saigon
Visite du musée des crimes de guerre américains


Bréviaire : spécimen de travellers :
Australien, rencontré ga Hanoi : vient d'Indonésie, monte à pékin entrain, puis prend le pékin Londres....
Suisse, Hong Kong-Chine-Vietnam-Laos-Indonésie à vélo. 6 mois.
Australiens travellers depuis plus de 4 ans. Ont été simplement partout, sont à la fois cools et saoulant, typiques backpackers. Toujours pas l'intention de rentrer à la maison.



Guillaume



retour au pli de la vague